10 techniques pour économiser au maximum en voyage

Depuis la naissance du blog de Zip World, nous avons souvent parlé d’argent à travers nos différents articles, car l’argent, s’il n’est pas le moteur en voyage, c’est généralement le carburant. Lorsque l’on en manque, cela devient compliqué d’avancer. Nous avions ainsi vu comment définir son budget voyage en tour du monde, quelle banque choisir pour éviter les frais en voyage, ou même encore l’art de négocier les prix, que l’on soit en Asie, en Afrique ou en Amérique latine. Nous avions également fait le tour des 10 pays les moins chers du monde pour voyager, et tout cela nous amène, très naturellement aujourd’hui, à suggérer quelques techniques infaillibles, permettant d’économiser en voyage !

Penser local

En voyage, dans les pays un minimum touristiques ayant une différence notable de niveau de vie avec la France, « penser local » peut faire toute la différence. En toute premier lieu, cela permet de comprendre comment vit réellement la population. Ensuite, les économies réalisées sont réelles ; un trajet en bus touristique coûte deux à trois fois plus cher qu’un transport local. Les restos de rue, les petites épiceries ou les marchés permettent également de réaliser d’énormes économies, en comparaison aux restos pensés pour les touristes. En Asie ou en Amérique du Sud, les restos touristiques pratiquent des prix parfois similaires à ceux que l’on connaît en France…

(Photo : Ian Valerio)

Cuisiner soi-même

Nombreuses sont les auberges de jeunesse qui mettent des cuisines à disposition de leurs voyageurs. Cela permet de se rendre au (super)marché et d’acheter ses produits pour trois fois rien, de façon plus responsable aussi parfois, et de manger, évidemment, bien plus santé ! Là encore, décider de se préparer ses propres repas, cela permet de se confronter aussi à la culture et aux habitudes des locaux ! Un exercice intéressant et résolument enrichissant pour les cuistos en herbe.

Revoir ses critères de confort

Il pourrait sembler inutile de le préciser, et pourtant… Ce qui nous semble être la base de notre confort, chez nous, dans notre cosy appartement français, ne l’est pas (du tout) ailleurs dans le monde. Revoir ses exigences à la baisse lors d’un voyage peut permettre de réaliser de substantielles économies ! Les chambres sommaires avec salle de bain partagée et/ou sans eau chaude sont légion ailleurs partout dans le monde, et sont très bon marché. Accepter de se laver à l’eau froide, même quand il ne fait pas 40°C dehors, c’est aussi décider de mettre son budget ailleurs : activités sportives ou de découvertes, visites de monuments, nourriture, etc. Une chambre plus confortable de temps en temps peut permettre de recharger les batteries, mais avouons que de toute façon, en voyage, on ne passe dans sa chambre que pour dormir, ou presque.

(Photo : Marcus Loke)

Envisager le Couchsurfing

Les solutions gratuites d’hébergement existent. Bien sûr, le Couchsurfing n’est pas « juste » une solution d’hébergement gratuite ; il faut surtout le voir comme une possibilité d’échange hors du commun avec des locaux avides de rencontres. Il est généralement bien vu qu’en échange de l’hébergement, le voyageur accueilli ait quelque chose à « offrir » à son hôte : un repas cuisiné par ses soins est généralement la plus appréciée des façons de remercier ! En plus d’être hébergé gratuitement, l’hôte est souvent très heureux de parler de sa ville et de son quartier, donnant conseils, bons plans, voire même un peu de son temps pour faire visiter ses endroits préférés.

Faire du volontariat

Nous en parlions dans cet article sur le bénévolat et le volontariat en voyage, lorsque l’on a envie de se rendre utile en échange de l’hébergement, il s’agit d’un volontariat hors cadre. Nous avons approfondi la question dans cet autre article, Travailler pendant un tour du monde : bon plan ou mauvaise idée ?, car les possibilités sont nombreuses autour du monde : travailler, en échange de l’hébergement, dans une auberge de jeunesse, dans une ferme en WWOOFing, ou comme volontaire via HelpX ou Workaway… Là encore, on allie économie d’argent avec découvertes d’une culture en profondeur, et on est gagnant sur toute la ligne !

(Photo : Discover Serbia)

Marcher souvent

Quoi de plus rentable que ses pieds ? Évidemment, il ne s’agit pas de marcher dans des quartiers peu recommandés en pleine nuit dans les capitales d’Amérique latine. On fait plutôt allusion aux arrivées dans de nouvelles destinations, durant lesquelles on aurait plutôt tendance à accepter la proposition du chauffeur de taxi ou du tuk tuk insistants, alors qu’en réalité, il ne suffit peut-être que de marcher 20 minutes (ce qui peut, en plus, faire beaucoup de bien aux jambes et à notre circulation sanguine après un long voyage !).

Négocier les prix… intelligemment !

Dans de nombreux pays, marchander est une coutume. Nous en parlions dans cet article, L’art de négocier les prix en voyage, où nous donnions quelques conseils pour apprendre à négocier les prix intelligemment et dans le respect de son interlocuteur. Même s’il ne s’agit que d’économiser quelques euros sur un objet, cela permettra d’acheter plus de mangues au marché ou une deuxième bière au bar du coin ! Pensons-y !

Se renseigner auprès des habitants

Voici encore un conseil qui tombe sous le sens… Qui sait mieux que quiconque quels sont les attrape-touristes du quartier et les meilleurs/moins chers bouis-bouis du coin ? Les habitants dudit quartier, bien sûr ! Cela marche également pour les hébergements (dans certains endroits, des locaux peuvent même proposer une chambre chez eux pour une somme modique), et pour les visites (ils savent dire par quel moyen se rendre au Machu Picchu sans avoir à débourser une fortune et en prenant les transports locaux). Il est toujours recommandé de poser la même question à plusieurs locaux en cas de doute concernant l’honnêteté d’une personne… On n’est jamais à l’abri que notre interlocuteur nous suggère d’aller « au meilleur resto de la ville » parce qu’il appartient simplement à son frère ou à son cousin. Eh oui !

(Photo : berenice melis)

Pratiquer le troc dans les auberges de jeunesse

Cela fonctionne très bien pour les guides de voyage ou les vêtements spécifiques à une région (montagneuse, par exemple). Il arrive également de voir des trocs surprenants : un adaptateur de prise contre un paquet de biscuits, de l’eau en bouteille contre une paire de chaussettes sans trou… Vu en Thaïlande et au Népal !

Partager !

Ce dernier conseil est sans doute l’un des meilleurs, car il promet de belles rencontres et de merveilleux souvenirs. À la sortie d’un aéroport, lorsqu’il fait nuit et que la distance avec l’hôtel ne permet pas de marcher, la note du taxi peut donner quelques sueurs froides. Il suffit d’identifier d’autres backpackers au niveau du tapis à bagage ou dans la file des taxis, et de leur proposer de partager le prix du trajet, à condition qu’ils se rendent dans un quartier proche du notre, bien sûr. Lors d’une activité, lier des relations peut permettre par la suite d’accommoder son voyage et d’éventuellement changer ses plans : il sera alors possible de partager le prix d’un transport (location de voiture, d’un scooter…), éventuellement d’une chambre d’hôtel, et de faire « courses communes » pour les repas. Ce conseil fonctionne surtout pour les personnes voyageant seules ; si la rencontre ne s’avère finalement pas des plus sympathiques, cela en fera des anecdotes mémorables au point d’en parler dans cet article !

Crédit photo à la une : Niels Steeman

Ce contenu a été vérifié et mis à jour le 4 octobre 2023.

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