En voyage, il y a les moments inoubliables, ces rencontres, paysages, aventures qui resteront gravés… ou autant d’anecdotes que l’on a l’impression d’avoir rêvées tant elles peuvent sembler irréelles une fois de retour.
Mais il y a aussi ces petites galères du voyageur, ces événements non-initialement-souhaités que l’on déteste à l’instant T, mais qui participent au caractère mémorable de notre périple, qu’on le veuille ou non. Parmi ces galères, on en a sélectionné quelques unes, pour prévenir, mais surtout pour en rire !
Ne pas trouver ses valises à la sortie de l’avion
Il y a les valises simplement retardées de 24h ou 48h, et les compagnies aériennes sympas qui offrent une fabuleuse trousse confort, comprenant une brosse à dents et du savon (si on venait pour un mariage le soir-même, tant pis pour nous, hein). Mais il y a aussi les valises qui ont décidé de se faire un petit tour du monde sans nous, et qui ne reviennent que 12 jours après, comme des fleurs, tandis que la compagnie n’a rien eu à nous offrir en dédommagement le Jour J, alors que l’on a atterri à 23h30 et que tout était fermé dehors (et que c’était la mousson). On dormira donc habillé et avec l’haleine saveur ail (merci le plateau-repas de l’avion).
Tomber malade à cause de la nourriture
C’est la base de la galère en voyage, que cela soit pris pour acquis ! Cette galère-là peut se caractériser par un simple petit mal de ventre un peu gênant, comme par une super-tourista/gastro qui nécessitera 10 jours de repos absolu (et quelques aller-retours aux toilettes). Si on accuse souvent (parfois à raison) la bouffe de rue, il faut également se méfier des réfrigérateurs des auberges de jeunesse ; certains aliments y restent des semaines, les propriétaires du jambon et des tomates ayant mis les voiles sans nettoyer derrière eux. Le temps que les employés de l’auberge réalisent que le morceau de viande est là depuis 6 semaines, des bactéries ont le temps de se former, atteignant alors d’autres aliments frais qui n’ont rien demandé. Faites-nous confiance, c’est du vécu !
Dormir à la gare/à l’aéroport
Il suffit d’une annulation de vol ou de train/bus qui était malheureusement le dernier de la journée. On nous rebranche sur le premier du lendemain et là, LA décision à prendre se dresse devant nous : retourner « en ville » pour trouver un hôtel que l’on payera trop cher pour le temps que l’on y dormira, ou rester là à se les geler toute la nuit, essayant de dormir au mieux sur de la moquette, au pire assis sur un chaise, dans un coin de couloir froid et à moitié désaffecté.
Se tromper d’aéroport
La problématique avec ce point-là, c’est que cela pourrait vraiment nous arriver à Paris : Quoi, mais je ne pars pas d’Orly ?!!! Non mais c’était écrit Orly sur mon billet, j’en suis sûr…
Vraiment, pas besoin d’être à Bangkok ou à New York pour cela… Mais disons qu’à l’étranger, on est encore capable de se trouver une excellente excuse. Quoi qu’il en soit, lorsque ça arrive, c’est moche. Il y a peu de chance de réussir à rejoindre l’autre aéroport à temps, et même si cela se tente, cela se fera dans un état de stress abominable, proche de l’apoplexie en quelque sorte.
Non, vraiment, se tromper d’aéroport, c’est la lose intersidéral du voyageur, parce qu’on ne peut souvent s’en prendre qu’à nous-mêmes.
Se faire voler ses affaires
Contrairement au point précédent (enfonçons le couteau dans la plaie), se faire voler ses affaires est généralement tout à fait indépendant de notre volonté. S’il y a certes des manières d’éviter au maximum le vol, il peut également simplement s’agir d’un coup de malchance, être au mauvais endroit, au mauvais moment. Quand il ne s’agit que de quelques billets ou d’un appareil photo, c’est embêtant, mais ce n’est pas dramatique. Quand, en revanche, le sac entier et/ou le passeport sont dérobés, on a légitimement le droit de se déclarer en état de catastrophe.
Ne pas trouver son hôtel
Réserver un hôtel à l’avance sur un site Internet afin d’être tranquille pour les nuits à venir, prendre un taxi en prenant soin de lui donner l’adresse de l’hôtel pour arriver plus rapidement, arriver à l’adresse indiquée et réaliser que l’adresse n’était pas la bonne, descendre alors du taxi et chercher à pieds, se retrouver 3h plus tard à errer au milieu d’une ville qu’on ne connaît pas, demander à tous les gens dans la rue car il commence à faire très nuit et s’entendre dire qu’ils n’ont jamais entendu ce nom d’hôtel, pleurer. Cette petite anecdote bien lose, là encore, n’est pas un cas isolé. De nombreux responsables d’hôtels renseignent sur des sites de réservation des adresses erronées, peut-être dans le but d’être mieux référencés (dans un quartier touristique par exemple).
Se faire avoir par des photos mensongères
Dans la même veine, il y a les bonnes vieilles photos d’hôtel mensongères. Ces hôtels qui ont l’air incroyables sur le site, mais dont les fenêtres des chambres donnent directement sur l’autoroute. C’était bien la peine de prendre la peine de réserver à l’avance pour être sûr de faire le bon choix, se dira-t-on… Comme quoi, à tout vouloir contrôler en voyage, cela peut finir par jouer des tours !
Ceci n’est pas une photo mensongère mais on trouvait cette salle de bain vraiment dingue.
Ne plus pouvoir retirer d’argent
Galère très connue des voyageurs, ne plus pouvoir retirer d’argent à un distributeur de billets étranger peut rendre fou. Parfois, on a beau avoir réglé en amont avec la banque tous les détails pour éviter de se retrouver dans cette situation tout à fait inconfortable, cela arrive tout de même. Les raisons en sont profondément inconnues, voire même très mystérieuses. Quiconque souhaiterait se lancer dans une étude à ce sujet, sera prié de bien vouloir nous en communiquer les résultats.
Plus sérieusement, il faut savoir que les quotas de retraits ne sont pas imposés par notre seule banque française, mais également par la banque où l’on retire. Ceci explique donc cela.
Et vous, quelles sont vos petites galères et grands moments de solitude en voyage ?
Crédit photo :
Photo à la une : ** RCB ** / Foter / CC BY
Perdre sa valise : jeremyfoo / Foter / CC BY
Dormir à l’aéroport : anthonycpujol / Foter / CC BY-NC-ND
Passeport : kevinspencer / Foter / CC BY-NC
Hôtel : ukcountryhousehotelsandspas / Foter / CC BY
J’ai voyagé un an avec ma copine et le moins que l’on puisse dire c’est qu’on a connu pas mal de galères. Des petites galères classiques comme des crevaisons de pneus en pleine nuit au milieu de nulle part, plus d’eau à 4000 m d’altitude lors d’un trek, arrivée en pleine nuit dans une quartier douteux d’une ville de Bolivie ou encore survivre 10 jours dans le Sichuan tibétain avec une somme d’argent très limitée car il était impossible de faire des retraits….et moins classique comme passer la nuit chez une folle (on ne le savait pas évidemment lol) qui, complètement bourrée, a voulu nous mettre dehors en pleine nuit
Mais là où on a vraiment galéré c’est pour faire les visas et plus particulièrement le visa chinois 🙂
Photo, preuve qu’on a 3000 dollars US sur son compte, réservation des hôtels à l’avance, copie de son trajet, billet d’avion pour entrer et sortir du pays et ce même si vous ne comptez pas prendre l’avion!, passer une nuit dans la ville le jour où vous faites la demande du visa, compléter le formulaire de demande avec le bic de l’ambassade (oui! oui! vous avez bien lu), il n’y a pas pire visa à faire !
Étant donné qu’on voyageait en ne prévoyant rien à l’avance, on peu vous dire que ce fut une vraie galère d’obtenir ce visa 😀
Au final, ça reste de bons souvenirs avec le recul 🙂
Waou, que de péripéties ! Effectivement, faire certains visas peut s’avérer être un véritable casse-tête (chinois pour le coup :)). Bravo en tout cas pour votre belle philosophie, le principal est bien d’en rire avec le recul !
Je pense avoir rencontré plusieurs de ces galères haha. Comme la valise qui a du retard, l’hôtel introuvable, ne plus pouvoir trouver d’argent… On sent qu’il y a du vécu dans cet article !
Tout à fait ! 🙂