L’été n’est pas terminé ! Ami voyageur, ne te laisse pas avoir par ces publicités en tous genres proclamant une rentrée (souvent étonnamment « à petit prix », as-tu remarqué ?) arrivant à grands pas. Il est vrai que bien souvent, le 1er septembre rime avec retour à l’école, valse des cartables, et têtes d’enterrement dans les couloirs du bureau malgré les visages brunis par le soleil aoûtien. Chacun reprend son rythme et pourtant, il y a toujours quelques irréductibles qui ne comptent pas s’arrêter là.
Faire en sorte que la fatidique date du 1er septembre ne soit pas cruellement associée à la fin du voyage, c’est bel et bien possible.
Mode d’emploi.
La première possibilité consiste à ne pas partir comme tout le monde en juillet et en août, mais à choisir le mois de septembre. Nous avions déjà évoqué ensemble les excellentes raisons qui devraient te pousser à partir en automne, ainsi que les meilleures destinations en fonction des goûts et des envies de chacun. C’était > ICI <, rappelle-toi.
Effectivement, partir après tout le monde en vacances permet de ne pas se laisser aller à cette monotonie propre à toute rentrée des classes, même quand toi tu ne vas plus à l’école depuis 5 ou 15 ans.
Inutile aussi de le répéter, partir après tout le monde en vacances permet de bénéficier de tarifs plus avantageux, et d’endroits bien moins fréquentés (par la masse touristique), sans pour autant que les conditions météorologiques en pâtissent vraiment (voir les top destinations pour l’automne).
La seconde possibilité, si tu viens de rentrer de vacances, c’est de repartir sur le champs. Non, ceci n’est pas une blague. Nos cerveaux réglés comme un calendrier scolaire ont tendance à penser deux choses ; la première, c’est que les vacances doivent avoir lieu pendant l’été et qu’un certain quota se doit d’être respecté (3 semaines, c’est bien). Le seconde, c’est que septembre = travail.
Et si on oubliait ça et que l’on profitait des offres last minute ? Quand les voyagistes désespérés bradent les prix de leurs hébergements désertés, cela fait quelques heureux, dont toi, potentiellement. Attention, il n’est pas question de repartir 3 semaines (quoique…) mais un long week-end début septembre, par exemple… Histoire d’éviter de passer par la « case rentrée »… Enfin tu vois, non ?
La troisième possibilité, c’est de planifier – à peine de retour de vacances – son prochain voyage. Parce que effectivement, certains ont des enfants qui rentrent à l’école et dans ce cas-là, repartir en septembre est difficilement envisageable (pourtant, ce n’est sans doute pas l’enfant qui s’y opposerait, a priori). Mais se relancer, en parallèle du train-train-quotidien-maman-il-faut-acheter-un-compas-c’est-le-prof-de-maths-qui-demande, dans des projections d’une escapade à venir, cela maintient hors-tension. Pour cela, pas de secret : arpenter les blogs de voyages, dévorer les guides lors de ses trajets en métro ou durant ses longues soirées automnales, discuter voyage, rêver voyage, et tout naturellement, oublier la « case rentrée ». Ou bien faire en sorte qu’elle passe toute seule, comme une lettre à La Poste.
Bref. Tu as le droit de t’insurger contre cet ordre établi, tu as le droit de ne pas être d’accord avec ce sournois mois de septembre, tu as le droit de prévoir autre chose que tes prochains week-ends dans les rayons fournitures scolaires des supermarchés. En septembre, il fait encore beau.
Alors, on repart quand ?
Et bonne rentrée bien sûr ! 🙂