Tour du Monde : définir son budget voyage

Définir son budget voyage est un truc qui ne fait rire personne, même le voyageur le plus cool du monde préfèrera – a priori – éviter de penser à ce petit détail qui pourrait assombrir son plaisir. Mais un budget bien défini en amont peut éviter quelques gros tracas une fois à l’autre bout du monde.

Identifier les principaux pôles de dépense

Le principal pôle de dépenses, c’est bel et bien le coût de la vie sur place. Certains pays permettent de vivre avec une vingtaine d’euros par jour, c’est notamment le cas en Asie, en Amérique centrale, et dans certains pays d’Amérique du Sud. (Lire nos articles : Les pays les moins chers du monde pour voyager). D’autres viennent en revanche plomber un peu les réjouissances, comme l’Océanie, les États-Unis, le Canada, l’Argentine, le Brésil, ainsi que la plupart des îles du Pacifique, et certains pays d’Afrique.

L’autre pôle de dépenses très important, c’est évidemment les billets d’avion et autres transports longues distances. Certains opteront pour une traversée d’océan en cargo, mais attention, ceux-là le feront sans doute pour l’expérience mais certainement pas pour le prix ! Il faut compter en moyenne une centaine d’euros par jour de traversée ; traversée qui peut parfois durer jusqu’à plusieurs semaines. Il est bien loin, le temps où l’on embarquait gratuitement en échange des petits travaux effectués à bord !

Si l’on se focalise sur l’avion – moins cher donc que ledit cargo – les trajets longues distances resteront malgré tout un important pôle de dépenses dans un budget tour du monde. C’est d’ailleurs pour optimiser les coûts que Zip World existe ! Le prix d’un billet tour du monde est bien plus avantageux, en comparaison de l’achat d’allers simples, au fur et à mesure de l’avancement du voyage.

Les autres pôles de dépenses, on les identifie très rapidement dès lors que l’on se penche plus sérieusement sur l’organisation d’un tour du monde ; il y a l’équipement, la pharmacie et les vaccins, les visas, et à ne surtout pas oublier, l’assurance !

Pour finir, tous les voyageurs ne sont pas forcément concernés, mais il faut penser aux impôts, aux remboursements de prêts et autres frais fixes qui ne s’arrêteront pas de tourner pendant que l’on découvre le monde. Après, à chacun de décider s’il revend sa voiture, lâche son appartement, résilie ses divers abonnements, etc.

Définir le type de voyageur que l’on est

Puisque le coût de la vie sur place constitue le pôle de dépenses n°1, il va falloir définir le type de voyageur que l’on est, afin de savoir exactement quel montant il conviendra d’allouer à la vie en voyage. Car entendons-nous bien, il n’y a rien de pire que de prévoir trop étroit ! Nous n’irions pas jusqu’à dire que cela peut gâcher un voyage, mais presque.

Nombreux sont les sites qui proposent un indicatif de prix en voyage par jour et par personne, et ce pour chaque pays du monde. Cet indicatif de budget comprend a priori l’hébergement, la nourriture et les transports locaux. À ce propos, le site Tourdumonsite.com développe ce point avec brio. Mais attention, il est question ici de budget backpackers, c’est-à-dire nuit en auberge de jeunesse basique en ce qui concerne l’hébergement (parfois sans salle de bain privative pour les chambres doubles, parfois en dortoir de 14 ou 21 lits, parfois sans eau chaude, et très souvent sans A/C). C’est-à-dire aussi manger dans des bouis-bouis locaux, et lorsque l’on parle de « local », on ne parle pas des restaurants pour touristes tenus par des locaux. Non, on parle de restaurants locaux, tenus par des locaux, et où mangent les… locaux ! Les prix y sont bien souvent 2 à 3 fois moins chers et les cartes ne sont pas écrites en anglais. Niveau transports, là aussi, « transports locaux » signifie « transports empruntés par des locaux », il est donc préférable d’oublier A/C et Wifi dans le bus lorsque l’on opte pour cette solution.

Les voyageurs qui préfèrent, en revanche, avoir un minimum de confort et qui craignent que le riz ne les rende aigris au bout de quelques semaines, il faudra penser à gonfler le budget. Il n’y a pas de honte à ne pas être un voyageur roots, surtout que bien manger et bien dormir est très important. Aussi, les transports peuvent parfois durer plus longtemps que ce que l’on pourrait imaginer (24 ou 30h en Amérique du Sud par exemple, c’est monnaie courante) et il n’y a aucune honte, là encore, à vouloir un niveau de confort plus élevé.

Prévoir une marge

Plus qu’important, c’en est presque indispensable. Une augmentation d’impôts que l’on n’avait pas envisagée, une erreur dans l’achat d’un billet de transport, des hôtels bon marché tous pleins en débarquant dans un endroit particulièrement touristique, obligeant à passer une nuit dans un hôtel au standing plus élevé, un vol d’affaires, une perte d’affaires, un vol d’argent, une perte d’argent, un besoin de rentrer urgemment en France ; la liste pourrait être encore longue. Un imprévu peut survenir à tout moment et vite devenir une catastrophe si une petite marge financière n’a pas été prévue. La plupart des voyageurs conseille de majorer son budget final de 10%, afin d’avoir un parachute, juste au cas où.

Les conseils de Zip

Parce que dans notre société, nous sommes un peu habitués à tout vouloir, on aurait tendance lors de la préparation d’un tour du monde à, là encore, vouloir tout voir. Mais attention, mieux vaut prévoir de moins en voir et de se faire davantage plaisir pour profiter au mieux de chaque destination, que de vouloir tout voir dans un temps record, car forcément, cela se répercutera sur le budget ! Être raisonnable et prendre son temps est synonyme de gain d’argent !

Il ne faut aussi pas négliger les frais de carte bancaire et les commissions lors de retraits à l’étranger, car cela peut vite devenir un gouffre financier. Il est important de prendre rendez-vous avec son banquier avant de partir, pour non seulement lui faire part de son projet de voyage, et surtout pour éviter qu’il ne cherche à nous joindre paniqué lorsqu’il constatera des retraits suspects à l’autre bout du monde. Il serait judicieux également de tenter de négocier avec lui une gratuité sur lesdits retraits, ou au moins sur les frais de cartes bancaires. (Lire notre article : Quelle banque choisir pour éviter les frais en voyage ?)

Toujours dans une logique d’économie d’argent, il est à noter qu’il est toujours préférable d’éviter la haute saison touristique, et ce partout dans le monde. Il n’est pas question de partir en Asie en pleine mousson pour payer moins cher, mais d’être astucieux en optant pour l’alternative de la moyenne ou basse saison lorsque cela n’a pas une influence trop importante sur la météo, car non seulement il y aura moins de monde, mais en plus cela permettra de bénéficier de tarifs plus avantageux sur bien des plans (transport, hébergement, excursions et activités).

(Photo : Guillaume Bolduc)

La règle à l’étranger, partout là où les prix ne sont pas notifiés sur des pancartes, cartes, ou écriteaux, c’est de fixer le prix en amont. Cela fonctionne aussi bien pour les hôtels, restaurants, tours organisés et excursions, souvenirs/cadeaux, tickets de transports, courses en tuk tuk, moto, taxi. Sinon, la note finale pourrait bien comporter quelques surprises… Il faut également partir du principe qu’absolument tout se négocie, à partir du moment où le prix n’est pas notifié à l’écrit. (Lire notre article : L’art de négocier les prix en voyage). Là encore ça marche pour tous les domaines cités précédemment. C’est d’ailleurs souvent la coutume de négocier, mais attention, toujours dans le calme et le respect.

La phase des préparatifs peut sembler fastidieuse, mais une fois que l’itinéraire et le budget sont carrés, ce n’est plus que du bonheur ! Bon voyage !

Crédit photo à la une : Kelly Sikkema 

Ce contenu a été vérifié et mis à jour le 5 octobre 2023.

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