Organiser son road trip en Australie

Parmi les fantasmes du voyageur, le road trip s’impose haut la main parmi les premières places. Nous avions déjà vu ici comment organiser son road trip aux USA, c’est au tour désormais de l’Australie, territoire préféré des backpackers, de passer sous la loupe Zip World.

Choisir son véhicule

Van ou voiture ? L’un est plus encombrant que l’autre, c’est indéniable. Dans l’un on dort (le van), dans l’autre pas (la voiture). Souvent, le côté pratique – généralement aussi plus économique – à savoir « celui dans lequel on dort » l’emportera sur le facteur encombrement. Mais avant toute chose il est important de casser un mythe ; le mythe du « stationnons notre van n’importe où – y compris sur la plage – dormons là, seuls au monde, et réveillons-nous face au lever du soleil sur l’océan ». Ca, c’est dans les films.

Dans la vraie vie, il faut savoir que les vans se stationnent sur des aires de camping. Elles ne sont néanmoins pas toutes payantes ; plusieurs sites répertorient les aires gratuites aux quatre coins de l’île-continent. Pour séjourner en pleine nature (parcs naturels, réserves ou forêts) il faut généralement payer une taxe. L’avantage (non négligeable) des aires de camping, c’est que des sanitaires sont souvent mis à disposition.

Une fois que le type de véhicule est défini, se pose alors la question suivante : location ou achat ? S’il est pertinent de se poser la question, c’est que les véhicules d’occasion s’achètent et se revendent presque comme un achète des croissants le dimanche matin. L’achat peut s’avérer être une option réellement économique en comparaison avec la location, en particulier pour les road trips de longue durée (2 mois minimum). Pour trouver sa maison roulante, les techniques sont les mêmes qu’ailleurs dans le monde, il suffit d’ouvrir les yeux, d’éplucher les petites annonces, ou bien d’écumer les sites spécialisés comme GumtreeCarsales ou encore tout simplement Marketplace.

Définir son itinéraire

L’Australie, c’est 14 fois la France en termes de superficie. Définir un itinéraire est donc plus que primordial, à moins d’avoir les 28 prochaines années devant soi. La diversité de ses paysages, la richesse de sa faune et de sa flore, les différences de climats, la grandeur et le cosmopolite de ses villes font de l’Australie un pays riche où le choix d’un itinéraire devient un vrai casse-tête. Il convient donc avant tout de définir ses priorités ; envie de plages paradisiaques ? d’ambiances survoltées ? de nouvelles rencontres ? de calme et de nature ? d’authenticité et de découvertes ? Les possibilités d’itinéraires sont multiples et variées, mais certaines, considérées comme « incontournables » prédominent souvent.

Par exemple, la fameuse « Côte Est », de Cairns à Brisbane ; on peut également pousser jusqu’à Sydney ou Melbourne. La durée à disposition définira bien souvent le point d’arrivée. Au programme de ce road trip, les merveilleuses Whitsunday Islands, la Grande Barrière de Corail, Byron Bay, Fraser Island. Ce parcours-là reste néanmoins l’un des plus « empruntés » par les backpackers, il ne sera donc pas forcément adapté aux voyageurs en quête de calme et d’authenticité.

L’itinéraire de Melbourne à Adelaïde est aussi un incontournable, notamment en raison du passage par l’impressionnante Great Ocean Road, ou encore celui allant d’Adélaïde à Ayers Rock, ce célèbre rocher de grès rouge, emblème même de l’Australie en plein désert.

Plus méconnu, la « Western Australia » constitue un parcours de choix. De Perth à Darwin, se suivent paysages désertiques, côtes sauvages et plages de sable blanc, entrecoupées par de spectaculaires couchers du soleil sur l’Océan Indien.

(Photo : Denise Jans)

Définir son budget

Sans surprise et sans cachotterie, l’Australie fait partie des pays les plus chers du monde dans le cadre d’un voyage « backpacker ». Il faut compter une moyenne de 60€ par jour et par personne incluant hébergement, transport, et nourriture. Mieux vaut budgeter correctement son voyage en amont et ne pas hésiter à prévoir plus d’argent pour les imprévus qui sont généralement… à prévoir financièrement parlant.

À ne pas oublier

Avant de partir en road trip, il est important de se renseigner sur les formalités administratives, petite corvée dont on se passerait bien mais qui est malheureusement un passage obligé. Cela commence avec le permis de conduire ; un permis français ne sera pas suffisant sur le sol australien, il faut faire – en France, avant de partir – une demande de permis international. L’obtention est gratuite et le permis valable 3 ans. Il faudra présenter en Australie le permis français associé au permis international.

Toujours dans la catégorie « paperasse administrative », ne pas oublier les assurances. Conduire sur les routes australiennes les cheveux au vent c’est bien, être assuré pour éviter d’avoir à payer des factures de $973.749.503 en cas de pépin, c’est mieux.

Enfin, la règle d’or d’un voyage itinérant, c’est souvent de prendre le temps. Faire de la route sur de longues distances, c’est épuisant. Mieux vaut être raisonnable et décider d’en voir « moins », plutôt que de vouloir tout voir et d’aller finalement trop vite. En Australie, c’est plus que jamais le cas compte tenu de la taille du territoire. Il est important de mesurer en amont les trajets à parcourir, car 15.000 km n’est pas une distance farfelue dans le cadre d’un périple en Australie ! Mais 15.000 km à notre échelle européenne, cela donnerait un immense tour d’Europe que l’on aurait finalement probablement jamais planifié, car cela nous aurait semblé dépasser l’entendement. Une fois toutes ces choses en tête, le voyage ne pourra être que merveilleux !

Alors bonne route !

Crédit photo à la une : Nicole Geri 

Ce contenu a été vérifié et mis à jour le 15 novembre 2023.

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