Interview voyageurs : faire un tour du monde avec des enfants en bas âge

Camille, Arthur, Corentin et leurs parents, sont actuellement en train de parcourir le monde avec Zip World. Les enfants avaient 2, 5 et 7 ans au moment du départ, on peut donc affirmer que ces voyageurs en herbe font partie de nos plus jeunes voyageurs Zip !

Cécile et Jean-Luc, les parents, ont choisi d’effectuer le trajet suivant avec leur petite famille :
Toulouse – Quito – Lima // Santiago – Ile de Pâques – Papeete – Auckland – Denpasar Bali – Singapour – Bangkok – Hanoi – Hong Kong – Paris.

A travers cette interview, ils reviennent sur leurs préparatifs et nous parlent de leur quotidien aux quatre coins du monde, en n’oubliant pas d’aborder les réalités propres à un tour du monde avec des enfants en bas âge.

Salut la famille ! Pouvez-vous nous dire qui vous étiez avant de partir en voyage ?
Avant de partir, nous étions une famille « classique » de 5 personnes avec 3 enfants. Il y a Cécile, 35 ans, la maman, Jean-Luc, 36 ans, le papa, Corentin, 6 ans et en CP, Arthur, 4 ans en moyenne section de maternelle et Camille, 2 ans et à la crèche. Nous vivons dans un petit village au nord-ouest de Toulouse. Nous travaillons tous les deux sur Toulouse, dans l’aéronautique. Nous sommes bien occupés avec nos 3 enfants en bas âge et nous faisons des travaux d’agrandissement de notre maison (essentiellement effectués par Jean-Luc).

Comment vous est venue cette idée de faire un tour du monde en famille ?
Nous voulions découvrir de nouveaux horizons, passer plus de temps avec nos enfants, qu’ils découvrent aussi comment d’autres gens ou d’autres enfants vivent dans d’autres pays (nous aussi d’ailleurs).

Interview voyageurs : faire un tour du monde avec des enfants en bas âge - Toute la famille en Amazonie
En Amazonie

Etiez-vous déjà une famille de voyageurs avant d’entamer ce grand voyage ? 
Nous (les parents) avions déjà voyagé pas mal avant la naissance des enfants : Europe de l’Ouest, Europe de l’Est, Maroc, Vietnam et Cambodge, Polynésie française, Guatemala, trajet de Troyes à Pékin en relais-vélo puis Transsibérien quand nous étions étudiants…
Cécile : Je suis aussi allée au Mexique, aux Etats-Unis (y compris Hawaï et Alaska), au Canada, en Tunisie, aux Canaries, en Egypte, et en Guyane.
Jean-Luc : Elle vient d’une famille de voyageurs ! De mon côté, je suis aussi allé en Haïti dans le cadre d’un projet humanitaire. 
Depuis la naissance des enfants, nous avions des destinations de vacances plus classiques et plus proches (France essentiellement).

Comment ont réagi vos proches à l’annonce de ce voyage ?
Il y a eu plusieurs types de réactions. La famille proche nous a plutôt encouragé même si les grand-parents savaient qu’ils n’allaient pas voir les petits-enfants pendant 1 an. Pas mal de gens nous ont dit qu’ils voudraient bien faire la même chose, pour certains plus âgés qu’ils auraient aimé faire la même chose. D’autres nous ont dit qu’on était courageux, voire complètement fous. Enfin d’autres semblaient ne pas trop comprendre pourquoi nous partions un an.

De combien de temps avez-vous eu besoin pour préparer ce voyage, du jour où vous avez pris la décision à la veille de votre départ ?
Cela faisait a peu près un an que nous y pensions. Il y avait de nombreuses inconnues auxquelles nous avons dû trouver des réponses les unes après les autres (par exemple comment faire pour l’école, comment faire pour nos emplois respectifs, que faire de la maison, de la voiture, etc…). Une fois des réponses trouvées à toutes ces questions, nous avons prévenu nos employeurs que nous allions nous « absenter » puis nous avons réservé les billets d’avion. C’est à partir de ce moment-là qu’on s’est dit que le projet était vraiment lancé et que tout s’est accéléré. Pour nous c’était 4 mois avant le départ.

Interview voyageurs : faire un tour du monde avec des enfants en bas âge - Jean-Luc, Cécile, Arthur et Camille au Lac Titicaca, Pérou/Bolivie
Au Lac Titicaca

Quelles furent les grandes étapes dans vos préparatifs ?
1. Qu’est-ce-qu’on veut faire comme voyage ? Quels pays voulons-nous visiter ? Comment allons-nous nous déplacer ?
2. Quel est le budget quotidien tout compris par pays ? Comment financer ce voyage ?
3. Comment s’absenter de nos emplois respectif pendant un an ?
4. Comment faire pour que les enfants ne perdent pas une année scolaire ?
5. Quels sont les risques auxquels nous nous exposons dans les pays où nous voulons aller ? Comment « gérer » ces risques ? (assurances, vaccins, précautions…)
6. Quelles sont les contraintes administratives en fonction de tout ce qui est cité au-dessus (passeports, visas, impôts, moyens de paiement, …)
D’autres questions sont venues au fur et à mesure, mais quand on a répondu aux questions ci-dessus, on a déjà bien avancé !

Comment avez-vous précisément géré la question de l’emploi et de l’école ?
Pour l’emploi, il y a le choix entre partir définitivement (démission) ou partir temporairement (négocier une suspension de contrat, prendre un congé sabbatique, etc…). Nous avons choisi la deuxième solution qui nous permettra de retrouver notre emploi à notre retour.

Pour l’école, il y a le choix entre l’enseignement à distance (le CNED), où le niveau de l’enfant est contrôlé pendant l’année, et la déscolarisation. L’éducation étant obligatoire de 6 ans jusqu’à 16 ans en France (donc seul Corentin est concerné), nous passons alors sous le régime de « l’école à la maison », c’est à dire que nous nous occupons nous-même de l’instruction. C’est cette solution-là que nous avons choisi car nous craignions de ne pas pouvoir assurer l’envoi régulier de documents pour le CNED. Les enseignantes et la directrice de l’école de nos enfants nous ont bien aidé et nous avons les mêmes manuels scolaires que les copains. Nous faisons le même programme à peu près, dans le même ordre, en maths et en français. Pour les langues, la culture générale et le sport, nous pensons que les voyage sera suffisamment enrichissant et que les enfants feront mieux de regarder autour d’eux plutôt que d’avoir le nez dans un livre.

Interview voyageurs : faire un tour du monde avec des enfants en bas âge - Cécile, Corentin et Arthur en Amazonie
Observation des perroquets en Amazonie

Rencontrez-vous des difficultés avec ce régime de « l’école à la maison » ?
La principale difficulté est de trouver la motivation. La relation n’est pas la même entre enfant et parent qu’entre élève et enseignant. Nous voyageons plus lentement avec des enfants que si nous étions tous seuls, nous essayons de rester un peu plus longtemps à chaque endroit et du coup nous arrivons assez facilement à trouver du temps pour travailler. Le mieux est pendant la matinée (mais il faut occuper Camille pendant ce temps-là), sinon pendant la sieste de Camille. En revanche parfois, ça se goupille mal : les enfants sont fatigués car nous avons voyagé juste avant, ou bien les conditions matérielles sont mauvaises pour bien travailler : bruit autour, pas de table ou de chaise, beau temps et plage juste à côté…

Comment avez-vous pu économiser la somme nécessaire à un grand voyage à 5 ?
Nous avions la chance de pouvoir épargner un peu chaque mois (nous sommes tous les deux cadres), et nous ne sommes pas très dépensiers. Nous louons notre maison pendant notre absence ce qui nous fait un complément. Mais surtout le budget quotidien de notre tour de monde n’est pas le même budget que si nous partions 15 jours en vacances. Nous avons choisi en priorité des pays où on peut voyager sans trop dépenser (par exemple Pérou, Bolivie ou encore l’Asie du Sud-Est) et nous avons réduit le temps passé dans les endroits plus chers (par exemple la Nouvelle-Zélande). Des amis ou des membres de notre famille nous hébergent (nous avons choisi certaines destinations en fonction des amis qui y vivent), ce qui a été le cas en particulier pour la Polynésie Française où vit la maman de Cécile. Au jour le jour, nous choisissons des hébergements économiques (type auberges de jeunesse), nous calculons si c’est plus économique de se faire à manger nous même (au Chili ou en Argentine par exemple) ou bien d’aller au restaurant (en Bolivie, en Asie…) Il est souvent plus économique de trouver un hébergement sur place plutôt que de le réserver par internet à l’avance.
Pour les transports, nous choisissons aussi sur place les plus économiques (souvent le bus) et parfois en louant une voiture (que nous remplissons à nous 5).

La santé et la sécurité sont sans doute les priorités lorsque l’on voyage avec des enfants, notamment en bas âge, comment gérez-vous au quotidien cet aspect-là ?
Nous avons choisi nos destinations en éliminant certaines zones à risques : zones de paludisme ou de fièvre jaune, zones de conflits ou d’insécurité. Sur place, nous prenons quelques précautions simples : nous évitons de trop circuler à la nuit tombée dans les grandes villes d’Amérique du Sud par exemple, nous laissons nos affaires dans des sacs cadenassés, nous n’avons emmené aucun bijou ou signe extérieur de richesse voyant, nous faisons attention avant de sortir un téléphone portable, un ordinateur ou un appareil photo (qui est petit).

Pour la santé, nous nous renseignons à chaque fois pour savoir si l’eau est potable ou non. Si ça n’est pas le cas, nous essayons de ne pas manger de crudités et ne prenons pas de glaçons. Les enfants ont souvent tendance à vouloir toucher un peu n’importe quoi, il faut se laver les mains souvent. Nous avions la chance d’être en bonne santé avant de partir, et, on touche du bois, ça continue depuis que nous sommes partis !

Interview voyageurs : faire un tour du monde avec des enfants en bas âge - Les enfants au Machu Picchu, Pérou
Au Machu Picchu, Pérou

A plus de la moitié de votre périple, quel bilan dresseriez-vous, vous et les enfants ?
Si c’était à refaire, on recommencerait ! Aucun de nous ne regrette ce voyage. C’est avant tout un voyage en famille et passer tout ce temps tous ensemble nous apporte beaucoup et nous permet de tous bien nous connaître. Nous sommes très heureux aussi de découvrir tous ensemble les merveilles de la planète, que nos enfants voient d’autres manières de vivre, qu’ils se rendent compte qu’ils peuvent très bien se passer de tous leurs jouets. Niveau organisation, je ne crois pas que l’on changerait grand chose…

Une règle d’or : ne pas essayer d’en faire trop – c’est source de stress, encore plus avec les enfants. On le savait avant, mais ça se vérifie.

La parole aux enfants :
Corentin : « c’est bien, car tu vois un peu plus tes parents. Avec mon frère et ma sœur aussi, même si ils m’embêtent parfois. Les gens sont sympas. Tu vois plus la nature et tu apprends plus de choses sur la nature qu’à l’école. Tu vois aussi ce qui est dangereux (les serpents par exemple). J’aurais bien aimé rester plus longtemps dans certains endroits mais je me dis aussi que ça sera bien ailleurs. »
Arthur : « Il y a plein d’animaux, c’est sympa, le paysage est joli. »

Avez-vous dû faire des modifications ou ajustements de planning/itinéraire depuis le début ?
Oui. Nous avons raccourci la durée de notre séjour en Thaïlande pour éviter d’avoir à prendre un visa (obligatoire à partir de 30 jours) et nous avons bougé les dates de nos vols Papeete-Auckland et Auckland-Denpasar (via Sydney) de manière à dégager une semaine en Nouvelle-Zélande qui n’était pas prévue au départ. Zip World nous a fait les modifications sans problème et nous a même donné des conseils sur le visa en Thaïlande.

Quelles ont été vos plus belles surprises et vos plus grandes déceptions ?
Pour les plus belles surprises, nous pensons à la Péninsule de Valdes en Argentine, un endroit désertique mais riche en animaux marins (orques, baleines, phoques, manchots et otaries, etc…) et même quelques animaux terrestres. Le Machu Picchu aussi ! On nous avait tellement dit que c’était plein de monde, qu’il fallait faire attention à l’altitude ; en fait en y arrivant tôt on évite la foule. Le site est tellement immense que l’on peut se retrouver quasiment seuls à le contempler pendant des heures. Pour l’altitude, il faut séjourner un peu à Cusco avant pour s’acclimater et tout va bien. En Polynésie française, l’atoll de Fakarava, à la passe sud : un endroit magnifique, des poissons par centaines, des plongées sublimes, y compris en snorkeling. Une vraie impression d’être au bout du monde dans un endroit paradisiaque.

Pour les déceptions, nous n’avons pas eu de grosses déceptions. Un petit regret pour les prix en Patagonie, assez chers et du coup il fallait se serrer la ceinture… Il y a aussi eu la pluie a Bali : on pensait y arriver après la saison des pluies mais il y a eu des « prolongations ». Jusque là nous n’avions pas eu à nous plaindre du temps, mais il a fallu s’organiser en fonction des averses. En plus les vêtements ne sèchent pas tellement le temps est humide ! Mais nous en gardons de bons souvenirs quand même ! Allez, un dernier regret : en Amérique du Sud, les sodas sont moins chers que l’eau en bouteille. Il est parfois difficile de trouver de l’eau en bouteille ou alors ce ne sont que de petites bouteilles, jamais de 1,5L. Du coup, consommation obligée de sodas, pas forcement très bon pour la santé…

Vous est-il arrivé des « galères » ?
Nous avons eu quelques soucis avec l’altitude, même si nous avions essayé d’y faire attention. Quand nous étions au Pérou, nous avions planifié notre itinéraire de manière à monter progressivement : arrivée à Lima (au niveau de la mer), puis Arequipa (environ 2000m d’altitude), puis Cusco (3000m) avant d’aller en Bolivie par le lac Titicaca (4000m). Sauf que, quand nous étions à Arequipa, nous avons fait une excursion de 3 jours en bus pour aller au Cañon de Colca voir les condors, et dans le bus, nous apprenons que nous montons à 4900m d’altitude alors que nous n’étions qu’au niveau de la mer deux jours avant ! Dans la montée, Corentin est devenu tout blanc… Heureusement, des gens étaient équipés de petites bouteilles d’oxygène et ils lui ont fait respirer un tampon imbibé d’alcool. Il a aussitôt repris des couleurs !

Camille a fait quelques chutes et s’est ouvert deux fois le menton. La deuxième fois nous avons cru que c’était la première blessure qui s’était ré-ouverte. Nous sommes allés à l’hôpital de Bariloche en Argentine. Le médecin a estimé qu’il n’était pas nécessaire de faire des points et a soigné avec de l’adhésif spécial coupures. Dans les deux cas, plus de peur que de mal !

Sinon, pas de soucis majeurs. Lors du premier grand trajet en avion (Madrid-Quito), l’un de nos bagages n’a pas suivi et est arrivé 3 jours après. Encore une fois, ça n’était pas bien grave.

Interview voyageurs : faire un tour du monde avec des enfants en bas âge - Plage polynésienne
En Polynésie française

Parlez-nous de votre quotidien en voyage avec 3 enfants de 2 à 7 ans…
Il y a tout ce que nous évoquions plus haut, puis il y a l’école et la sieste pour lesquels nous devons trouver du temps. Nous mettons à profit les jours où il pleut pour travailler. Il y a quelques différences sur la manière de voyager quand nous sommes avec les enfants : nous évitons d’arriver en soirée dans une nouvelle ville sans savoir où nous allons dormir, nous essayons de rester plusieurs jours dans chaque lieu plutôt que de changer tous les jours. Sinon, d’une manière générale, le voyage avec des enfants en bas âge facilite les contacts avec les gens : que ce soit en Amérique du Sud, en Océanie ou en Asie, les gens rencontrés n’hésitent pas à demander aux enfants comment ils s’appellent, quel âge ont-ils et d’où ils viennent. Du coup, Camille parfois engageait elle-même la conversation en se présentant : « Ola, Camila, dos años ! ». Quant aux garçons, plus grands, ils étaient fiers d’arriver à répondre à des questions un peu plus compliquées et de pouvoir discuter en espagnol. Depuis la Nouvelle-Zélande et maintenant que nous sommes en Asie, il faut se mettre à l’anglais, mais ils apprennent très vite à ces âges-là. Pour les logements, nous avons trouvé assez facilement jusqu’à maintenant des chambres triples ou quadruples où nous pouvions tous dormir.

En termes d’organisation, y a-t-il des choses que vous regrettez ?
Pas de regrets majeurs, mais pour le retour d’expérience, voici ce que nous aurions peut-être amélioré :
– Ne pas avoir changé nos euros en dollars pour limiter le risque de change. Mais bon, on ne pouvait pas prévoir que l’euro allait chuter face au dollar (et donc par rapport a toutes les monnaies des pays que nous avons traversé). Mais convertir les monnaies entraîne à chaque fois des frais de change.
– Sur le trajet en Nouvelle-Zélande, nous sommes arrivés et repartis d’Auckland. Un départ de Wellington (à l’autre bout de l’île du Nord) aurait peut-être été pertinent.
– Pour aller un peu plus chez l’habitant, on aurait pu essayer de prendre des adresses à l’avance pour savoir où aller de manière à sortir un peu plus des circuits touristiques.
– Pour le matériel électronique (ordinateur, tablette, etc…), ne pas hésiter à prendre du robuste quand c’est possible. Même si on prend quelques précautions, le matos est quand même mis à rude épreuve.
Jean-Luc : pour les photos, j’ai parfois regretté de ne pas avoir un appareil plus performant (qui déclenche plus rapidement, avec une bague manuelle pour le zoom et un objectif de plus longue focale) ou une caméra étanche. Mais emmener tout ce matériel aurait eu un coût à l’achat, un poids et un encombrement dans nos sacs déjà bien pleins. Nous avons préféré la compacité d’un appareil compact performant. On peut le glisser dans la poche.
– Sinon, j’avais acheté une ceinture dans laquelle on peut glisser les billets : on n’y a jamais mis le moindre billet, c’est trop petit et pas pratique (dans certains pays, on se ballade rapidement avec de sacrées liasses de billets). En plus, la ceinture s’ouvrait toute seule et ne tenait même pas mon pantalon ! Les pochettes type holster ou ventrale) glissées sous les vêtements sont très bien.

Interview voyageurs : faire un tour du monde avec des enfants en bas âge - Toute la famille en Nouvelle-Zélande
En Nouvelle-Zélande

Si chacun de vous devait donner un conseil aux familles qui souhaitent partir faire un tour du monde, lequel ce serait ?
Jean-Luc : « Allez-y, vous ne le regretterez pas ! »
Cécile : « On a pris trop de choses dans les sacs : moustiquaire dont on ne se sert pas, jeux et jouets, livres… Prenez un minimum de choses ! »
Corentin : « La Nouvelle-Zélande, car c’est bien pour les enfants ! Il y a plein de parcs de jeux partout et les gens sont gentils. »
Arthur : « Les Galapagos parce qu’il y a plein d’animaux et que c’est sympa ! »
Camille : « Le Brésil car on dit Copacabana (avec l’accent Brésilien) »

Que pensez-vous que le voyage apportera à vos enfants à court et long termes ?
Ouverture d’esprit, capacité d’adaptation, quelques notions de langues étrangères (espagnol et anglais dans notre cas), esprit d’aventurier au sens ne pas avoir peur de l’inconnu. Un autre regard sur nos habitudes, nos modes de vie, relativiser certaines choses…

Autre chose à ajouter ?
Merci à Zip World pour l’accompagnement dans notre voyage. Tout s’est très bien passé pour nous jusqu’à maintenant, espérons que ça continue ! Bonne chance à tous ceux qui souhaitent voyager, faites-le, vous ne le regretterez pas !

>> Pour suivre les aventures de Camille, Arthur, Corentin et leurs parents autour du monde, rendez-vous sur le blog : http://menville-trotters.blogspot.fr (Edit : le site n’est plus accessible depuis l’époque où cet article a été rédigé)

Ce contenu a été vérifié et mis à jour le 10 novembre 2023.

2 commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Close

© Zip World 2022 - Tous les textes et photos de ce blog sont soumis à des droits d'auteurs.
Close